Les différents arcs

Notre association vous permet de pratiquer le tir à l’arc avec tout type d’arc. Nous vous présentons ci-dessous les trois principaux types d’arc utilisés par nos membres.

L’arc classique est le seul type d’arc autorisé actuellement aux Jeux Olympiques. L’arc est composé de 6 éléments indispensables :

1 La poignée d’arc : adaptée selon que l’archer soit droitier ou gauche, la poignée d’arc voit les branches se fixer sur elle. Composé de métal, sa principale caractéristique est sa longueur exprimée en pouces.

2 Les branches : fonctionnant par paire, branche haute et branche basse, les branches peuvent être en bois, fibre de carbone, fibre de verre, résine ou mousse, ou un alliage de ces différents matériaux. Elles se fixent sur la poignée d’arc et son reliées entre elles par la corde. Au delà du matériau les composant, les branches se distinguent selon deux critères : leur longueur et leur puissance. Ainsi une branche portant les indications « 25H 68 – 28 lbs » aura une longueur de 68 pouces et une puissance de 28 livres avec une poignée de longueur 25 pouces.

3 La corde : la flèche vient s’encocher sur la corde entre deux repères d’encoches ou « nock-sets ». Elle peut être composée de différentes matières dont les plus courantes sont la FastFlight ou la Dyneema. La corde est composée de plusieurs brins de fils dont le nombre dépend de la puissance de l’arc et de sa matière. La corde doit faire l’objet d’un entretien régulier à l’aide d’une cire adaptée permettant d’assurer la cohérence des brins entre eux.

4 Le viseur : placé sur la poignée d’arc, il permet à l’archer de viser la cible. Selon la technique de tir de l’archer, l’œilleton fixé sur le viseur s’accompagne ou non d’un point central. Lorsque l’archer n’utilise pas de point central, on dit alors qu’il « cercle » la cible.

5 Le clicker : composé d’une lame en aluminium, il permet à l’archer de savoir que son allonge est correcte. Lorsque l’archer atteint son allonge optimale, le clicker qui reposait jusqu’alors sur la flèche vient taper la poignée d’arc, provoquant ainsi un bruit de clic indiquant à l’archer qu’il peut libérer la corde et donc la flèche.

(non visible sur la photo) Le bouton berger : lors de la libération de la flèche, celle-ci est soumis à certaines contraintes physiques qui provoquent sa distorsion et ainsi sa déviation par rapport au point visé. Le bouton berger permet de corriger cette distorsion et assurer un tir précis.

6 le stabilisateur : composé essentiellement de carbone, il permet d’alourdir l’arc et ainsi mieux le stabiliser, de limiter les vibrations dues au départ de la flèche et de permettre un meilleur basculement de l’arc une fois la flèche tirée. Le stabilisateur est souvent complété par des poids en acier permettant d’accroître le poids de l’arc. Des stabilisateurs latéraux le complètent assez fréquemment.

La conception de l’arc à poulies est récente. Il a été créé en 1966 par Holless Wilbur Allen et s’est depuis largement répandu aux Etats-Unis où il est devenu l’arc le plus utilisé. Son fonctionnement repose sur l’utilisation de poulies situées en haut et en bas de l’arc qui permettent de démultiplier la puissance délivrée par l’arc. Lors de l’armement de l’arc, l’archer doit bander relativement fort l’arc jusqu’à atteindre un pic avant de pouvoir maintenir l’arc en position de tir à l’aide d’une force plus faible. Une fois la corde libérée, les poulies jouent leur rôle en restituant une force plus élevée. La différence entre la force de maintien et la force restituée est appelée « let-off ». Pour une force restituée de 45 livres et un let-off de 75%, la force de maintien est donc de 11 livres. La force de maintien étant plus faible qu’avec un arc classique, l’archer peut maintenir pus longtemps son temps de visée et ainsi être plus précis. La libération de la corde s’effectue à l’aide d’un décocheur que l’archer tient en main. Plusieurs types de décocheurs existent : décocheur au pouce, décocheur à l’index et décocheur « back tension ». Tout comme l’arc classique, un stabilisateur est fixé sur l’arc, celui-ci pouvant être complété par des stabilisateurs latéraux.

L’arc nu, ou bare bow, est un arc dans sa plus simple expression. Ici, pas de viseur, pas de clicker, pas de stabilisateur, etc. Il n’y a qu’une poignée, deux branches et une corde. L’archer n’est donc pas aidé dans l’atteinte de sa cible. C’est à lui de positionner son bras d’arc et d’estimer la force de traction à exercer sur la corde pour atteindre la cible. L’arc nu est principalement employé dans les tirs en campagne ou en 3D. L’arc nu peut consister en un arc classique expurgé de tous les éléments « superflus » ou en un arc en bois nu.